En Côte d’Ivoire, l’inégalité entre homme et femme est encore très présente. L’indice de l’égalité des genres établi en 2019 par l’ONU place notre pays à la 171ème position sur 188 pays.
La Journée des Droits de la Femme vient nous rappeler les disparités persistantes et est une occasion de réfléchir sur la lutte pour une plus grande équité des sexes, aussi bien dans la société que dans nos entreprises.
Les femmes ivoiriennes sont de grandes entrepreneures : après des années dans le secteur informel, la part d’entreprises formelles détenues en majorité par des femmes s’établissait autour de 20% en 2019, soit une croissance de 5 points par rapport à 2015. Au niveau des PME, 34% sont dirigées par les femmes et plus d’un 1/3 (39%) ont au moins une femme membre du Conseil d’Administration ou de Gestion.
Si les femmes ivoiriennes sont dominantes dans certains secteurs tels que la chaîne de valeur du manioc où 80% des producteurs, quasiment 100% des transformateurs et 90% des commerçants sont des femmes, elles demeurent faiblement représentées dans d’autres telles que le cajou (17%), dans les directions des entreprises manufacturières (14%)1 ou encore dans le top management des entreprises et hautes fonctions politiques (7 femmes/31 ministres).
Et pourtant, plusieurs études ont montré une corrélation entre le taux d’encadrement féminin des sociétés et leurs performances économiques.2
Promouvoir l’équité des genres est une conviction que nous portons au-delà des intérêts économiques.
Nous sommes engagés, au quotidien, pour accroître la part de femmes dans nos effectifs et dans nos postes à responsabilité, à leur garantir un cadre de travail sain et épanouissant.
Depuis plusieurs années, nous veillons, à travers nos politiques de diversité et d’inclusion, à assurer une égalité des genres et une promotion du leadership féminin. Aujourd’hui ce sont près de 50% des effectifs qui sont féminins au sein de notre institution. Nous avons également mis en place un dispositif de gestion des cas de griefs liés au harcèlement en milieu de travail.
Nous accompagnons également le développement de l’entrepreneuriat féminin en soutenant des initiatives de développement du leadership telles que Blamo’o et l’OHASA (pour l’autonomisation des femmes en situation de handicap) et en finançant les entreprises, notamment les PME, dirigées par des femmes. En 2022, ce sont de plus de 7 milliards de francs CFA qui ont été alloués à aux PME féminines.
La diversité, l’inclusion, l’équité sont des valeurs intrinsèquement liées à notre ADN, qui nous définissent en tant qu’entreprise responsable et citoyenne.
#NBCIpourElles / NBCIforHer
1 Agence Côte d’Ivoire PME, Entrepreneuriat en Côte d’Ivoire : où en sont les femmes ?, 2019
2 McKinsey & Company, Women Matter, 2007
(2) Michel Ferrary, Les femmes influencent-elles la performance des entreprises ? Une étude des entreprises du CAC 40 sur la période 2002-2006, Travail, genre et sociétés, 2010